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Le système hormonal masculin

LES TROUBLES HORMONAUX MASCULINS

L’homme dès 50 ans voit apparaître divers troubles physiologiques, en premier des troubles de la sphère uro-génitale.

Il est courant de dire qu’à 50 ans 50% des hommes présentent un trouble des fonctions sexuelles et/ou urinaires.

A 60 ans, 25% des hommes sont déjà porteurs d’un début de cancer de la prostate ! Ceci représente la deuxième cause de mort par cancer chez l’homme !

A 80 ans, 90% des hommes n’échappent pas à l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP).

 

ENVIRONNEMENT PATHOLOGIQUE

Commencer à se lever une fois puis deux fois la nuit pour aller uriner est un des premiers signes d’alerte d’un début d’une affection prostatique.
Ensuite peut survenir tout un ensemble de manifestations cliniques qui dégradent la qualité de vie de l’homme. A citer :

  • urgence fréquente d’uriner
  • un jet urinaire moins puissant avec difficulté en début de miction
  • des interruptions fréquentes au cours de la miction
  • sensation de vessie non vidée
  • incontinence en fin de miction avec fuites urinaires

A défaut de prise en charge la situation va évoluer vers des risques plus importants :

  • infections urinaires à répétition avec possibilité d’atteinte rénale
  • rétention urinaire aigue nécessitant une intervention chirurgicale urgente
  • calculs urinaires plus fréquents

Tout ceci n’est pas sans répercussion sur la qualité de vie de l’homme atteint et celle de son couple.

  • En premier la perte de confiance en soi, en son image d’homme, ce qui peut désociabiliser progressivement et parfois conduire à un syndrome dépressif
  • Fréquents levers nocturnes perturbent le sommeil du couple
  • L’activité sexuelle est très pauvre voire parfois inexistante

Dès les premiers signes, il ne faut pas hésiter à consulter et d’entreprendre un traitement préventif qui sera en mesure d’éviter, ou retarder une intervention plus lourde et traumatisante.

 

CONSEILS HYGIÉNO-DIÉTÉTIQUES

La diététique occupe une place majeure dans la prévention des affections prostatiques. Il est maintenant établi que les cellules tumorales prostatiques se développent plus rapidement en milieu acide, une alimentation riche en fruits et légumes sera très bénéfique. A contrario une alimentation riche en lait et produits laitiers dérivés s’accompagne d’une élévation du taux des cancers de la prostate.
L’hypercholestérolémie est responsable aussi d’un taux élevé de cancers de la prostate.

Par contre une diététique orientée sur des aliments riches en anti-oxydants va pouvoir freiner, stopper voire dans certains cas inverser le processus de transformation tumoral de la prostate. Un exemple majeur est la tomate, qui grâce à son apport en lycopène, a pu faire la preuve par de nombreuses études que chez les grands consommateurs de tomates il y avait une nette diminution du nombre des cancers de la prostate.

  • Prendre le temps de vider sa vessie le plus possible à chaque miction. Certains hommes ont plus de facilité à le faire en position assise que debout.
  • Aller uriner sans trop attendre lorsqu’une envie urgente se fait sentir, pour ne pas trop distendre la vessie. Il est normal que les envies urgentes soient plus fréquentes durant les saisons froides.
  • Prévoir des moments dans la journée pour aller uriner : toutes les 4 heures, par exemple. Cela peut aider à diminuer le nombre d’envies urgentes, lorsque celles-ci sont fréquentes.
  • Continuer à bien s’hydrater, mais réduire son apport en eau et en boisson 1 heure ou 2 avant un long trajet en voiture, avant le coucher et avant une situation où l’on anticipe du stress.
  • Réduire sa consommation d’alcool et de café. L’alcool augmente le volume d’urine et réduit la sensation d’envie d’uriner. Pour sa part, le café causerait un léger gonflement de la prostate, ce qui peut accentuer l’engorgement des voies urinaires.
  • Rester actif : l’activité physique diminue la rétention d’urine dans la vessie.
    La prise de médicaments diurétiques, de décongestionnants ou d’antihistaminiques (pour traiter les allergies) peut accroître les symptômes. Les personnes qui en consomment doivent en parler à leur médecin (il est toutefois déconseillé de cesser une médication sans avis médical).

 

CONSEILS SANTÉ MICRONUTRITION

La grenade : symbole de l’immortalité, de la fertilité et de l’amour dans les mythologies orientales, grecques et judéo-chrétiennes, possède un pouvoir antioxydant des plus puissants, avec une action spécifique sur la prostate. Les polyphénols qu’elle contient  possèdent  un pouvoir anti-tumoral sur les cellules prostatiques.

L’ortie : les extraits de racine d’ortie ont une importante action bénéfique sur la taille de la prostate. En effet quand la prostate est adénomateuse elle voit le volume de son adénome se réduire de façon significative ainsi nous pouvons observer une nette amélioration des signes cliniques (action positive sur la qualité du jet urinaire, diminution d la fréquence des mictions..).  Elle possède de plus une action anti-tumorale en bloquant l’action d’une enzyme (l’aromatase) qui a la particularité de transformer les hormones males (androgènes) en hormones femelles (œstrogènes) qui sont à l’origine de plusieurs cancers.

Le piment de Cayenne : renferme un composé la capsaïcine qui possède une puissante action anti-tumorale par effet anti-prolifératif des cellules tumorales prostatiques, en provoquant un mécanisme de suicide cellulaire appelé apoptose.

L’huile de cumin noir ou nigelle aromatique : Il est écrit dans le coran au sujet de la graine de Nigelle: « Prenez soin de cette graine de nigelle ! Car elle contient un remède contre toute maladie, abstraction faite de la mort.»   L’huile de cumin noir renferme un composé la thymoquinone qui possède une puissante action anti-tumorale spécifique à la prostate par hyper-oxydation des cellules cancéreuses, provoquant ainsi leur mort.

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