Améliorer son sommeil

LES TROUBLES DU SOMMEIL

Le stress « ... le changement n'est pas seulement nécessaire à la vie, il est la vie. Et, par conséquent, vivre c'est s'adapter. » - Alvin Toffler (Le Choc du futur)

En 2003, le Dr Herbert Benson, de l’université Harvard, affirmait que 80 % des consultations médicales étaient liées au stress. Relations tendues, perte d’un être cher, exigences élevées au travail et à la maison, à chacun son stress et à chacun sa démarche pour mieux le gérer.
En soi un processus naturel et indispensable au fonctionnement de la vie, le stress, lorsqu’il devient chronique, peut contribuer de manière importante au mal de vivre, à l’affaiblissement du système immunitaire et à l’apparition de différents troubles et maladies :
Accélération du vieillissement. Le stress augmente le dommage oxydatif, c’est-à-dire le vieillissement et la mort des cellules causée par les radicaux libres.
Déficit nutritionnel. Pour produire l’énergie demandée par la situation, le corps métabolise plus rapidement les éléments nutritifs, ce qui peut se solder par un manque d’acides aminés, de potassium, de phosphore, de magnésium, de calcium, d’électrolytes et de vitamines du complexe B, entre autres. Par ailleurs, les nutriments essentiels sont moins bien absorbés en période de stress.
Déficit immunitaire. Le cortisol produit en réponse au stress peut causer un affaiblissement du système immunitaire : le corps devient alors plus susceptible aux agents infectieux, bénins ou graves, et aux différents types de cancer. À un niveau très simple, on sait que les personnes stressées souffrent plus fréquemment du rhume.
Ulcères d’estomac. Même si on sait maintenant que la plupart des ulcères sont causés par la bactérie Helicobacter pylori, le stress est un élément qui peut contribuer à l’apparition des ulcères gastriques et à la difficulté à les soigner. Le stress est aussi reconnu pour jouer un rôle dans les brûlures d’estomac.
Problèmes gynécologiques. On observe parfois une aménorrhée (l’arrêt des menstruations) chez les femmes stressées. Aussi, hommes et femmes stressés sont plus à même de vivre des périodes d’infertilité.
Problèmes de santé mentale. Il est admis que le stress répété peut entraîner des changements de structure dans le cerveau et, progressivement, occasionner des symptômes plus graves : de l’anxiété, des crises de panique, des phobies, de la dépression, des dépendances, des troubles de l’alimentation (anorexie/boulimie).
Maladies à composante psychosomatique. La cause des maladies suivantes est multifactorielle et le stress peut contribuer à leur exacerbation ou à leur composante de chronicité : l’asthme, le psoriasis, l’arthrite rhumatoïde, le syndrome de fatigue chronique, la maladie de Crohn, la fibromyalgie, la migraine, la colite ulcéreuse, le syndrome prémenstruel, l’obésité, etc.
Aggravation de maladies. Bien que le stress seul cause rarement une maladie grave, on sait maintenant qu’il peut jouer un rôle dans la susceptibilité à plusieurs de celles-ci (dont l’hypertension, les maladies cardiovasculaires, le diabète de type II et le cancer), et qu’il peut en accélérer l’évolution

Les troubles du sommeil : passagères ou chroniques, les insomnies sont souvent liées à une grande nervosité due au stress mais elles peuvent aussi découler de difficultés physiques (ronflement, apnées nocturnes…). Pour retrouver le sommeil, une bonne hygiène de vie et des remèdes naturels suffisent le plus souvent.
L’insomnie est une maladie du sommeil assez courante. Elle se traduit par :

• des difficultés à l’endormissement
• des réveils fréquents pendant la nuit
• des sursauts et des impatiences
• une sensation de grande fatigue en journée associée à des somnolences, des troubles de l’attention et une grande irritabilité.

Les difficultés de sommeil ont souvent pour origine le stress. Ce stress peut être ponctuel lors de la survenue d’un événement important comme un décès, ou plus tenace comme lors d’une hyperactivité au travail, une pression psychologique continuelle liée à un état de dépression.

L’insomnie peut aussi avoir des causes physiques notamment en cas de surpoids. La respiration étant difficile, elle entraîne des ronflements et des apnées du sommeil. Le dormeur frappé d’insomnie atteste avoir passé une mauvaise nuit

Complément alimentaire pour améliorer son sommeil

CONSEILS HYGIÉNO-DIÉTÉTIQUES

Un sommeil réparateur s’appuie sur une bonne hygiène de vie.

• Pour favoriser l’endormissement, il est nécessaire par exemple de limiter la consommation de café et de thé mais aussi d’alcool 2 heures avant le coucher.
• Une alimentation complète et variée à tous les repas permet également de lutter contre les carences favorisant la survenue du stress et de l’anxiété.
• Quelques exercices musculaires non intensifs avant de se coucher permettent aussi de se détendre efficacement.
• La régularité de l’heure du coucher doit autant que possible être respectée pour favoriser l’endormissement.
• Les personnes les plus stressées trouveront également avantage à lire au lit au lieu de regarder la télévision. Une musique douce et relaxante peut aider à trouver plus facilement le calme.
• L’alimentation peut également agir directement sur la synthèse des récepteurs. En effet, l’organisme a besoin de nombreux nutriments qui agissent en synergie les uns avec les autres (vitamines B et C, fer, magnésium, etc.) pour synthétiser ces neurotransmetteurs. Ainsi, en consommant ces nutriments, on augmente la quantité disponible de neurotransmetteurs pour le cerveau. Il est donc tout à fait possible de favoriser de manière générale le métabolisme du cerveau par nos menus.
• Améliorer l’alimentation ne suffit pas toujours il est utile voire indispensable de faire une complémentation pour obtenir une meilleure résistance à la fatigue et au stress. Cette complémentation se base surtout sur l’apport d’oligo-éléments, vitamines, et certaines plantes à visée calmante et relaxante.

CONSEILS SANTÉ MICRONUTRITION

La bergamote : une originalité de Tamipharm , est fournie par un petit arbre originaire d’Asie tropicale, elle enrichit l’arôme des thés Earl Grey. C’est un sédatif, inducteur du sommeil, utile aussi dans les désynchronisations de la mélatonine (hormone du sommeil). Par sa richesse en 5MOP (bergaptène ou 5 méthoxypsoralène) la bergamote est un puissant mélatoninergique très utile dans les insomnies, les dépressions dues au manque de lumière, et pour réguler les rythmes journaliers et remettre l’organisme en phase avec l’environnement.

La rhodiole ou ginseng de la Toundra : l’extrait de racine de Rhodiola rosea agit comme le ginseng et module la production d’hormones liées au stress (adrénaline, noradrénaline et cortisol) et aide à conserver les autres hormones en état d’équilibre. Les personnes stressées ont, durant la nuit, des niveaux élevés d’hormones liées au stress qui peuvent interférer avec le sommeil. En les rééquilibrant, l’extrait de racine de Rhodiola rosea peut faciliter l’endormissement et améliorer la qualité du sommeil.